Du 26 août au 15 octobre 2017
Bénéficiant d’une nouvelle carte blanche au musée de Bormes, le Réseau Lalan propose en cette fin d’été 2017 une rétrospective du peintre François Armanet, Borméen né à Lyon en 1932 ; l’occasion de mettre en lumière l’intéressante production de cet artiste doué mais dilettante qui a vécu à Bormes (où il a tenu une galerie « L’Homme de fer » – armes et tableaux anciens – au quartier du bazar de 1980 à 1990), avant d’en partir pendant vingt ans (il restera quinze ans à Figeac), pour y revenir à la fin de sa vie et tenter de rattraper le temps perdu en peignant – enfin – de façon régulière.
« J’ai toujours voulu être peintre, depuis l’enfance, mais je n’ai jamais vraiment peint ; que par à-coups, confie François Armanet. Je me disais que je ne savais pas faire. Et puis, de divorce en mariage, je me suis retrouvé dans un tel état de désespoir que je me suis sauvé par la peinture. Je ne peux le faire que par plaisir. C’est un caprice de gamin. Je ne peins que des choses vivantes. Mes sujets ? Les gens qui m’entourent, des choses vues, des couples, des musiciens, etc. Actuellement, je reprends des vieux dessins qui me plaisent et que je transpose en peintures. J’en fais parfois trois ou quatre versions. Ce sont des souvenirs qui reviennent et dont je m’inspire. »
Cette exposition, accompagnée d’un catalogue, réunit un ensemble de toiles représentatives de son parcours, ainsi qu’une sélection de ses dernières oeuvres peintes à Bormes dans son atelier
avec vue sur le village. Là, toujours en musique (classique de préférence), François Armanet peuple, chaque jour, son univers de nouveaux personnages.
Retrouvez l’article dans le Figure libre N°38 et N°39.