Hiver 2013-2014
Film-documentaire

Tournage du film-documentaire « Le Souffle de Lalan » et nombreuses interviews (à Bangkok, Shanghai, Hangzhou, Paris, Lyon, etc.) durant l’hiver 2013-2014. Traduction de la thèse de Jennifer Chang, l’étudiante chinoise auteur d’un mémoire sur l’art de Lalan.

Film documentaire réalisé à l’occasion des 20 ans de la disparition de l’artiste et des 20 ans de l’association « Réseau Lalan ».
Projections à venir en 2016 : renseignements auprès de info@reseaulalan.fr

En avril 1994, Lalan exposait à la mairie du Lavandou et, à cette occasion, Raphaël Dupouy l’interviewait pour le journal Nice-matin. Un an plus tard, Lalan disparaissait dans un tragique accident sur une route de Bormes. Depuis, l’association créée en sa mémoire — le Réseau Lalan — entretient son souvenir et organise un grand nombre de manifestations culturelles, à Bormes et au Lavandou. Durant l’hiver 2013-2014, profitant du ralentissement des activités du Réseau Lalan qu’il préside, Raphaël Dupouy s’est rendu à Hangzhou, en Chine, sur les traces de Lalan afin de découvrir et filmer les lieux où l’artiste a vécu. C’est en effet à l’école des beaux-arts de cette ville que la jeune chanteuse et musicienne étudia diverses pratiques artistiques et qu’elle rencontra Zao Wou-Ki qui allait devenir son premier mari.

Mais pourquoi ce film ? « Lors de diverses projections de mes précédents documentaires sur Cross et Van Rysselberghe, des spectateurs m’ont plusieurs fois demandé pourquoi, je ne réalisais pas un film sur Lalan alors que j’entretenais sa mémoire. C’est qu’alors la matière manquait pour se lancer dans une telle aventure, de grands pans de la vie de Lalan étant inconnus » confie Raphaël Dupouy. En revanche, depuis, une étudiante chinoise — Jennifer Chang, présentée dans le Figure libre n°33 — a terminé un mémoire d’histoire de l’art sur la vie et l’œuvre de Lalan. Cet important travail a donc servi de base au synopsis d’un documentaire qui permettra désormais aux amateurs d’art de connaître le parcours de cette artiste franco-chinoise, de Hangzhou jusqu’au Lavandou, en passant par Mareil-en-France, Paris, Les Lilas, Bormes, etc.

Pour enrichir le contenu de son film, Raphaël Dupouy a rencontré et interviewé, en France et en Chine, plusieurs spécialistes d’art asiatique (dont Jean-Michel Beurdeley, collectionneur proche de Lalan) ainsi que plusieurs amis de longue date de Lalan.

Ce film, premier documentaire biographique sur Lalan, bénéficie également de documents inédits sur cette artiste dont, notamment, une petite vidéo tournée par Raphaël Dupouy alors que Lalan dansait dans son atelier au milieu de ses œuvres, seulement six jours avant son accident fatal.